BUSSIERES BADIL
Dans sa première facture, Bussières Badil comportait une nef (A) à trois vaisseaux, un transept et une abside flanquée de deux absidioles, l'ensemble non voûté datant de la première moitié du XI°s. Vers 1080, peu après Cellefrouin, les travaux reprennent avec une élévation interne à cinq travées (B,C,D,E,F) dont les pas correspondent à la disposition irrégulière des anciennes fenêtres. Elle sera voûtée en berceau (G) ainsi que les bas côtés (H). Ses trois voûtes en plein cintre s'équilibrent bien mais les anciennes élévations externes nécessitent des contreforts (J). Achèvement probable vers 1100. Ensuite vient une belle abside avec hémicycle (K) et partie droite (L). Enfin, la croisée (M) sera renforcée (N), conservera ses trompes réduites (P) et recevra une coupole (Q). Les croisillons (R ) seront repris au XIV°s. et les chapelles du XI°s. (S) refaites à l'époque moderne.